Superprof permet à chacun de trouver son professeur particulier idéal, qu’il s’agisse d’une activité extra-scolaire (piano, yoga, dessin, etc.) ou d’un soutien scolaire à tous les niveaux.
De l’organisation des cours en fonction des disponibilités de chacun au paiement en ligne sécurisé et rapide, Superprof s’impose dans le monde entier comme la référence pour tous ceux qui veulent apprendre, et pour tous les professeurs, coachs et artistes qui veulent partager leur passion.
Superprof is a marketplace that places any person who wants to learn something in contact with a tutor, coach or artist close by. Around the world, Superprof relies on Google Maps Platform products to geographically locate students and tutors, and create geographically close pairs.
Benefices :
- Mapping extrêmement précis dans 28 pays
- Géolocalisation de millions de professeurs et d’élèves
- Correction automatique des erreurs de saisie
Résultat clé :
- La géolocalisation au cœur du moteur de recherche Superprof
L’idée de Superprof est née en août 2013, d’une discussion deux jeunes ingénieurs, Wilfried Granier et Yann Leguillon. À l’origine, leur objectif était de faciliter la vie aux élèves qui cherchaient un professeur pour des cours particuliers, en créant une plateforme dédiée. « Pour trouver un prof, les étudiants avaient le choix, soit d’aller regarder les petites annonces à la boulangerie, soit d’aller chercher sur Le Bon Coin, entre les machines à laver et les frigos. », raconte Camille Lemardeley, Directeur des Opérations chez Superprof. Le projet, qui a toujours été pensé pour l’international, a démarré en France avant de s’étendre à la Belgique, à la Suisse et au Luxembourg. Aujourd’hui, Superprof compte 10 millions de professeurs répartis dans 28 pays, de l’Inde à l’Argentine en passant par le Nigéria, qui partagent leurs connaissances sur plus de 1000 disciplines scolaires et extrascolaires.
La startup française compte 80 employés et grandit à toute allure. Tout est piloté depuis la France, mais l’approche de Superprof se veut locale. Alors dès qu’il s’agit d’ouvrir la plateforme à un nouveau pays, de nouvelles recrues sont invitées dans les bureaux parisiens. « C’est un peu l’auberge espagnole, dans les bureaux on parle 8 langues, pour 28 nationalités représentées », raconte Camille.
Le business model de Superprof est à la fois simple et atypique. Contrairement aux systèmes habituels où c’est le professeur qui paye une commission, ici c’est l’élève qui paye un abonnement lui permettant de contacter des professeurs pendant 30 jours. Superprof se charge de la mise en relation, en assurant sécurité et confiance entre les deux parties. D’année en année, la startup française a développé son produit jusqu’à devenir une véritable marketplace : chaque professeur fixe ses prix, et les élèves peuvent payer les cours directement via la plateforme.
Des concurrents ? Quels concurrents ?
Dans certains pays comme aux États-Unis ou au Royaume-Uni, de grandes entreprises proposant des cours particuliers sont implantées depuis longtemps et proposent des sortes de forfaits. Mais ils se cantonnent à des secteurs très académiques comme le soutien scolaire. Superprof s’est fait une place non seulement en proposant des tarifs à l’heure, bien plus compétitifs, mais aussi en proposant des activités extrascolaires très variées, de la musique au sport, en passant par le théâtre, la céramique ou les échecs.
Avant de s’implanter dans un nouveau pays, les équipes Superprof étudient les politiques gouvernementales. « L’Inde, par exemple, est très ouverte aux cours particuliers, on s’y développe à toute vitesse, tandis qu’au Maroc c’est assez mal vu, donc on a préféré garder ce marché pour plus tard », explique le Directeur des Opérations. Ailleurs, en Amérique du Sud par exemple, Superprof n’a trouvé presque aucun concurrent. En revanche, si l’occasion se présente, la startup française n’hésite pas à absorber de petits concurrents. En sept ans, une quinzaine de sites ont été rachetés.
Aux quatre coins du monde, Superprof s’appuie sur les produits Google Maps Platform pour géolocaliser les élèves et les professeurs, et créer des binômes géographiquement proches. C’est évidemment nécessaire pour les cours en personne, mais tout aussi important pour les cours en webcam : les élèves sont rassurés et motivés par le fait de savoir qu’ils sont dans la même ville ou la même région que leur professeur.
Plusieurs défis de taille pour une startup à croissance rapide
Superprof est rentable depuis sa création, et en 2019, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros. Chaque jour, ce sont près de 400 clients qui renouvellent leur abonnement, et les dirigeants comptent bien poursuivre le développement à l’international, notamment en Autriche, en Irlande et en Malaisie très prochainement. Mais on ne parvient pas à un tel succès sans relever un certain nombre de défis.
D’une part, il y a la question de la structure en interne. Le Directeur des Opérations résume la situation ainsi : « Superprof a une croissance formidable : chaque année, on double de taille. C’est génial, mais ça veut dire qu’il faut se restructurer en interne de manière quasi continue, recruter des profils de plus en plus seniors et adapter la manière dont on utilise nos outils ».
Ensuite, il y a la question du pilotage du budget. L’entreprise s’autofinance (en bootstrapping), ce qui est assez rare pour une startup, car les dirigeants ont choisi de ne pas lever de fonds. Cela signifie que même en pleine croissance, il faut surveiller les dépenses. « Une erreur qu’on pouvait faire il y a cinq ans coûterait beaucoup plus cher aujourd’hui, » rappelle Camille Lemardeley.
Avant le début de la crise sanitaire au printemps 2020, près de 80 % des cours donnés via Superprof se faisaient en présentiel. Avec le premier confinement, tout a changé du jour au lendemain. Heureusement, la jeune entreprise a su faire preuve d’agilité et mettre à disposition des professeurs des outils pour donner leurs cours en ligne, ainsi que des conseils sur les best practices. Les équipes Superprof se sont adaptées à la situation en un temps record pour réduire l’impact de la crise sur leurs activités. « Après le premier confinement, on avait encore 60 % de cours par webcam, moins par peur du Covid que par souci de simplicité, et parce que c’est rentré dans les mœurs, comme la téléconsultation pour les médecins, » raconte Camille.
Un moteur de recherche basé sur la géolocalisation
L’objectif de Superprof étant de mettre en relation un professeur et un élève géographiquement proches, la géolocalisation joue un rôle critique dans son moteur de recherche. Depuis le premier jour, la startup française a choisi les services de géolocalisation de Google Maps Platform, pour deux principales raisons. D’une part, parce que les utilisateurs reconnaissent Google Maps et se sentent rassurés, mais aussi parce que c’est le seul service à proposer une cartographie aussi précise dans autant de pays différents. Et justement, Superprof a pour ambition de se développer dans le monde entier.
Google Maps propose aussi des fonctionnalités qu’aucune autre plateforme ne propose. Dès que l’utilisateur arrive sur la page d’accueil du site, l’interface lui demande de saisir une ville, un quartier ou une adresse afin de lister les professeurs les plus proches sur une carte. Cette fonctionnalité est assurée par Maps Places API. Grâce à Maps Geocoding API, ces adresses sont converties en points sur une carte, et inversement. La saisie des données est facilitée par Place Autocomplete API, pour des résultats fluides et quasi instantanés. Là-dessus, Reverse Geocoding API vient ajouter une couche de confort et d’efficacité en proposant aux utilisateurs des alternatives pertinentes en cas de fautes de frappe.
« Pour nous, passer par Web Geo Services, c’était un bon moyen d’obtenir des remises et d’économiser des crédits Google Maps en optimisant plein de petites choses, par exemple le nombre de caractères envoyés via Place Autocomplete API «
Camille Lemardeley
—Directeur des Opérations chez Superprof
Pour réduire les coûts liés aux API Google Maps Platform, le Directeur des Opérations s’est adressé au géant américain qui l’a redirigé vers leur partenaire officiel en France : Web Geo Services. « Pour nous, passer par Web Geo Services, c’était un bon moyen d’obtenir des remises et d’économiser des crédits Google Maps en optimisant plein de petites choses, par exemple le nombre de caractères envoyés via Place Autocomplete API », raconte Camille Lemardeley.
En interne, Superprof utilise aussi de Maps Places API pour visualiser les données et faciliter le travail des équipes de support qui doivent parfois proposer un professeur alternatif pour un élève. Les équipes Superprof et tous les utilisateurs de la plateforme sont très satisfaits de Google Maps Platform. « On pourrait utiliser d’autres services, mais ce ne serait pas aussi bien », soutient le Directeur des Opérations.
Superprof continue d’améliorer son produit en continu, comme l’explique Camille Lemardeley : « Énormément de gens veulent offrir des cours à un ami, ou à un membre de la famille qui veulent apprendre de nouvelles choses, alors on va mettre en place un système de cagnottes et de cartes cadeaux. » La startup française travaille aussi à un système de paiement plus efficace et local, en fonction de chaque pays. Une application mobile est aussi en cours de développement pour proposer aux utilisateurs une solution toujours plus fluide, avec évidemment les API de Google Maps pour tout ce qui concerne la géolocalisation.